L’ancien chef de gouvernement Jean Eyéghé Ndong est plutôt très amer contre l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique qui l’a cité à trois reprises dans son édition du 7 au 12 septembre sous le titre : "la fête est finie" au sujet de "l’opération mains propres" engagée par les autorités gabonaises, le Président Ali Bongo Odimba en tête. Dans la rubrique "Courrier des lecteurs" de JA il commence par concéder avant de préciser : "Certes deux arrêts de la Cour des Comptes laissent entendre que j’aurais ’reçu’ du Trésor public les sommes de 1 milliard de FCFA et de 97 milliards de FCFA (sur une enveloppe globale de 100 milliards de FCFA) en ma qualité de président du comité des fêtes tournantes de la province de l’Estuaire. Je tiens à préciser que je n’ai jamais été gestionnaire financier de ces fêtes. Je ne saurai donc produire des comptes de gestion sur des dépenses que je n’ai nullement effectuées. C’est à la Cour des Comptes, qui semble me soupçonner d’avoir détourné ces sommes, d’en apporter les preuves. Je suis un justiciable qui attend que démonstration soit faite de sa culpabilité", tranche le dernier Premier ministre de Omar Bongo. Une manière d’attendre la tempête la main dans les poches. Sans polémique aucune, notre confrère parisien répond dans une neutralité axiologique : "nous avons évoqué l’existence d’un ensemble de procédures et cité les personnes visées sans jamais préjuger de leur culpabilité ou de leur innocence. Ce travail incombe aux magistrats et non aux journalistes".