A en croire le président de la République, son programme a bien été exécuté, à l’exception du volet «logement».
La mise en œuvre de «L’avenir en confiance», projet de société visant à transformer le Gabon pour en faire un pays émergent et prospère, à travers 9 axes stratégiques, est en bonne voie. A une notable exception près, il aurait été bien exécuté. Du moins, à en croire le principal responsable de son suivi.
Dans une interview publiée par l’hebdomadaire panafricain «Jeune Afrique» du 7 au 13 septembre 2014, Ali Bongo laisse penser que les promesses électorales de 2009 ont été tenues, à l’exception de celle liée au logement. «L’échec, en tout cas ce sur quoi nous n’avons pas encore réussi, c’est le logement», affirme-t-il, avant de reconnaître : «J’ai promis, lors de la campagne présidentielle de 2009, de fournir 5000 logements par an. Je n’ai pas tenu cette promesse. À vrai dire, j’ai sous-estimé les difficultés et les écueils. Je pensais qu’il suffisait de réunir les moyens et d’avoir la volonté. Erreur ! Le secteur n’était pas organisé. Il n’y avait pas de politique d’urbanisme ou d’assainissement dans la capitale, pourtant construite sur une zone marécageuse. Et aucun cadre législatif attractif pour les investisseurs qui auraient pu compléter l’offre de l’État. (…)».
Cette réponse laisse croire que des solutions concrètes et palpables ont été apportées aux préoccupations de Gabonais ou plutôt que leur vécu s’est amélioré. Si le bilan que dresse Ali Bongo Ondimba n’est pas erroné et ne relève pas de la subjectivité, comment comprendre les plaintes incessantes de sa population ainsi que les frustrations enregistrées ici et là dans les administrations du pays ?