À deux mois du sommet de Dakar, prévu les 29 et 30 novembre, cinq candidats se sont déclarés : le Mauricien Jean-Claude de l'Estrac ; le Congolais Henri Lopes ; le Burundais Pierre Buyoya ; l'Équato-Guinéen Agustin Nze Nfumu ; et l'unique femme, la Canadienne d'origine haïtienne Michaëlle Jean.
Dans un long entretien accordé à Jeune Afrique le 10 septembre, l'ancienne Gouverneure générale du Canada dévoile ses ambitions pour une organisation qui paraît, aux yeux des plus jeunes, quelque peu surannée : pour elle, l'OIF doit faire de cet espace linguistique et culturel une véritable plateforme économique, moteur de développement notamment pour les pays les plus pauvres. Forte de ses rencontres avec une dizaine de chef d'États africains, elle dit avoir été encouragée par ceux-ci, les avoir beaucoup écoutés, avant de prendre la décision de briguer ce poste qui, si elle y accédait, serait pour la première fois occupé par une femme : "Ce serait un symbole de modernité très fort", dit-elle.... suite de l'article sur Jeune Afrique