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Judo : distinctions nationales pour huit doyens
Publié le lundi 15 septembre 2014   |  Gabon Review


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© Gabon Review par DR
Sport Judo: six doyens honorés


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Une cérémonie particulière de passage en grade a eu lieu le vendredi 12 septembre 2014 au siège de la Fédération gabonaise de judo (Fegajudo). Huit doyens d’âge du judo gabonais ont été honorés.

Sept hommes et une femme ont été portés à des grades supérieurs en judo. Il s’agit des maitres Georges Mandjombé (6e Dan), Célestin Makaya (6e Dan), Alphonse Raïvire (5e Dan), Alain Kota Fosther (4e Dan), Serge Christian Ouvelou (3e Dan), Jean Koumbi Guiyedi (3e Dan), Sylvain Libimbi (2e Dan) et Mélanie Engouang (5e Dan).

Chacun d’eux a été, à différents niveaux de responsabilité, au cœur de la promotion du judo au Gabon. En raison de quoi, la Fegajudo a jugé utile de les honorer. «Il y a des grades que l’on obtient en qualité de compétiteur par le biais de certains examens, il y en a d’autres que l’on acquiert parce qu’on a rendu d’énormes services au judo comme c’est le cas de ces compatriotes que l’ensemble de notre communauté sportive a bien voulu récompenser aujourd’hui», a expliqué le président de la Fegajudo, André Aboghé Angwé.

Au titre de ces doyens, il y avait par exemple, Maitre Alphonse Raïvire (5e Dan) qui a débuté cet art martial en 1967, avant d’entrainer plusieurs clubs du pays, notamment le Lycée National Léon Mba, le Judo Club Gena (gendarmerie nationale) et le Judo club Manga de Moanda. Il a également été vice-président de la Fegajudo et préside aujourd’hui aux destinés de la commission nationale des grades.

Maitre Georges Mandjombé (6e Dan), qui vient d’atteindre le plafond de son art en qualité de juge arbitre et premier judoka d’Afrique francophone à devenir expert mondial, a exprimé sa joie de recevoir ce mérite national, même si sa discipline sportive est encore bien loin de nourrir son homme. «Nous le faisons par passion et je formule le vœu de voir un de nos jeunes pratiquants décrocher une médaille d’or mondiale», a-t-il conclu.

Enfin, Mélanie Engouang, champion du monde militaire gabonais, a laissé entendre qu’elle poursuit «la promotion du judo dans des orphelinats de Libreville afin de donner de l’espoir à cette couche sociale défavorisée».

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