Daniel Ona Ondo à la remise du Prix Unesco-Guinée Equatoriale
Le Premier ministre se rendra à la cérémonie de remise du Prix Unesco-Guinée Equatoriale pour la recherche en sciences de la vie. Il y représentera le président de la République. Pour cette 2è édition, 3 projets ont été présélectionnés selon le critère prioritaire, à savoir la contribution à la recherche et à l’amélioration de la qualité de vie humaine dans les pays en voie de développement. Les 3 nominés sont Hossein Baharvand d’Iran pour son travail sur les cellules mères et la biologie du développement, André Bationo du Burkina Faso pour ses recherches sur la fertilité et la productivité de la terre et l’Institut de médecine tropicale Von Humboldt de l’université Cayetano Heredia du Pérou pour son implication dans la promotion de l’éducation et la recherche sur les maladies tropicales.
Qualifié de «première récompense scientifique internationale africaine» par l’Egyptien Maged Al-Sherbiny, président de l’Académie de recherche scientifique et de technologie (ARST), ce prix gagne en crédibilité. Comme en témoigne la présence annoncée de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, qui fera le déplacement de la Guinée Equatoriale. On est donc bien loin du tohu-bohu suscité par sa création quand plusieurs ONG s’étaient élevées contre «les finances obscures du régime du président Teodoro Obiang Nguema utilisées pour ce prix», dénonçant un «prix de la honte» et pointant du doigt «le passif, en matière de corruption et de droits de l’homme, du chef de l’Etat équato-guinéen».
Initié et parrainé en effet par Téodoro Obiang Nguema Mbazogo, ce prix, doté d’une enveloppe de 300.000 dollars US, est entièrement financé par la Guinée Equatoriale. Il récompense des recherches menées dans le domaine des sciences de la vie. La première cérémonie de remise de ce prix a eu lieu le 17 juillet 2012 au siège de l’Unesco à Paris. Il a été décerné à 3 lauréats dont Maged Al-Sherbiny (Egypte), Felix Dapare Dakora (Afrique du Sud) et Rossana Arroyo Verastegui (Mexique).