comme l’annoncé le Chef de l’Etat, beaucoup de projet contenu dans son projet de société sont entraient d’être réalisé progressivement. Face aux médias jeudi denier Le Directeur général de la Société nationale du logement social (SNLS), Paul Mapessi à procéder au lancement de la commercialisation de 2000 logements dont les clients cibles sont les travailleurs gabonais aux revenus modestes qui ne parviennent pas à accéder à un logement décent dans un pays où le déficit est d’environ 200 000 logements.
Les logements mis en vente sont en cours de construction à Bikélé, dans la banlieue sud de Libreville. Ils sont financés par deux banques locales : l’Union gabonaise des banques (UGB) et la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG). Le coût varie entre 23 millions et 42 millions de FCFA, selon le standing.
Le potentiel acquéreur devra payer le logement à crédit et ce, durant 15 ans d’échéance mensuelle soit 130 000 FCFA par mois durant 15 ans pour une maison de 23 millions ou 230 000 FCFA par mois pour la maison de 42 millions.
Après cette première phase, la SNLS lancera la phase de commercialisation des maisons aux personnes sans revenus stables. Celles-ci se verront attribuées des maisons dont le coût dépendra du montant du loyer qu’elles paient avant l’acquisition du loyer. En gros, ces personnes deviendront le locataire de leur propre maison jusqu’au remboursement de la valeur de celle-ci. Ces logements seront construits grâce à une subvention de l’Etat qui prendra en charge l’essentielle des dépenses.
Les personnes pauvres, n’ayant aucun revenu mensuel, seront prises en compte, a-t-il affirmé, en 2015 lors du lancement de ce 2ème programme qui concernera 3000 logements sur le même site.
Créée en 2013, la société nationale du logement social a pour principales missions d’améliorer l’offre en logement pour les gabonais aux revenus modestes et de contribuer à résorber la crise du logement dans le pays. Selon les statiques officielles datant de 2005, le Gabon accuse un déficit de 200 000 logements.
Ce premier programme immobilier a coûté globalement près d’une centaine de milliards de FCFA.
Le projet inclut également 650 parcelles viabilisées d’une superficie moyenne de 500 mètres carrés chacune, avec titres fonciers. Les terrains dont l’eau et l’électricité sont déjà disponibles coutent pour leur part 8,500 millions de FCFA. Il est payable en quatre mensualités.
Dans cet élan de contribuer à pallier à l’insuffisance des logements, la SNLS a également initié d’autres projets du genre. A Avormbam, au nord de Libreville, 750 appartements de deux et trois chambres sont en train d’être construits. A Port-Gentil, dans la capitale économique par contre 500 logements également sortent de terre. Comme les 2000 logements misent en vente, ces derniers sont construits avec des matériaux durables.
