Comme lors des précédentes éditions, les invités ou les 1500 participants de ce New York Forum Africa (Nyfa) se recruteront parmi les décideurs économiques, politiques et investisseurs internationaux, mais certainement aussi parmi les grands acteurs du milieu des arts et de la culture. «Véritable laboratoire d’idée au service du développement de l’Afrique», tel que présenté par son promoteur, Richard Attias, ce Nyfa consistera encore en trois jours de rencontres, débats, séances de travail et dialogue entre les différents participants invités.
Selon les notes envoyées aux rédactions, «en 2014, le Nyfa s’efforcera d’aborder les moyens de libérer la compétitivité des économies africaines à travers la mise en place de chaines de valeurs autour de la transformation des ressources naturelles du continent, capital humain en tête». Ce du fait que l’édition de 2013 «s’était attaché à faire reconnaître le potentiel économique du continent africain et les facteurs de croissance nécessaires à son émergence».
Le Président Ali Bongo déclarait à ce titre qu’«au Gabon, nous nous écartons du vieux modèle économique qui se base sur un territoire riche en ressources faisant d’abord la richesse d’autres pays, pour nous diriger vers une économie diversifiée et compétitive édifiée sur le principe qu’il est possible de créer de la valeur ajoutée en Afrique bénéficiant avant tout au peuple». Toute chose qui lui permettait de d’expliquer que d’ici à 2020, «nous devons interdire les exportations de produits n’ayant pas subi une transformation initiale au sein de notre pays. De cette manière nous pourrons diversifier notre économie et apporter une meilleure rémunération pour nos biens et services. Il est ainsi impératif que nous travaillions rapidement ensemble pour apporter des compétences et de la compétitivité dans les secteurs économiques où nous pouvons développer de la valeur ajoutée. Cela nous permettra d’engranger des profits à long terme».
Le Nyfa 2014 donnera l’opportunité aux participants d’aborder les initiatives permettant de transformer le capital humain du continent, les ressources naturelles et l’énergie, les terres pour l’agriculture, l’investissement en activité industrielle, la connectivité et l’innovation digitale en emplois, les initiatives marketing isolées en «branding» de communauté et en «branding» coopératif et les communautés pour une nouvelle citoyenneté africaine.
Parmi les principales nouveautés de l’édition 2014, expliquent le communiqué des organisateurs, «le New York Forum Africa accueillera le sommet des citoyens. 60 africains âgés de moins de 30 ans participeront à une série de tables rondes et de discussions avec des ministres, des entreprises et des chefs d’Etat qui prendront en compte en haut lieu des défis, des espoirs et des expériences qu’ils rencontrent en tant que jeunes actifs».
«Les résultats de ces groupes de travail seront la base d’un «Manifeste Citoyen» qui parviendra aux 10 plus grandes entreprises dans chaque pays de la CEMAC et ainsi qu’aux chefs d’Etat. Les trois principales institutions éducatives et le fonds de formation professionnelle crée et lancé lors du New York Forum 2013 Train my Generation seront également destinataires du Manifeste», expliquent les organisateurs.
Richard Attias, co-fondateur du Nyfa déclarait: «Nous devons nous assurer que la mise en place de formations et de compétences correspondent aux véritables besoin sur le terrain. Une éducation solide et une orientation de qualité des formations proposées en accord avec le marché du travail et l’environnement local, vont permettre aux africaines et aux africains de transformer leurs vies, leur environnement et leurs pays. Le développement des technologies de l’information et de la communication ajoute davantage à l’énorme potentiel de transformation des économies africaines».