Airtel Gabon, entreprise leader de la téléphonie mobile qui se définie comme une société citoyenne via son directeur général, Antoine Pamboro a offert vendredi des vivres frais devant permettre aux pensionnaires du centre d’accueille de SOS Mwana de Libreville à mieux fêter la noël.
Ces denrées alimentaires étaient composées du poisson frais, du poisson fumé, de la Banane, du Manioc et du Tarot. Le don était constitué également du riz, du sucre, du lait et de jus de fruit.
« Je suis ému et je me réjoui à la fois de vous savoir joyeux. Cela prouve que vous gardez l’espoir et nous sommes là, nous seront là pour vous accompagner », a souligné en substance M. Pamboro, remettant symboliquement le don au père Kapé, fondateur de SOS Mwana. Il a indiqué par la suite que d’autres actions visant l’épanouissement de ces enfants vont se poursuivre très prochainement.
SOS Mwana est un Centre de sauvegarde de l’enfance. Il accueille plus d’une soixantaine des enfants abandonnés et ceux de la rue ainsi que des orphelins. SOS Mawana héberge au total 64 enfants (38 garçons et 28 filles) dont l’âge varie entre huit (8) mois et dix huit (18) ans.
Hormis deux enfants âgés de moins d’un an, tous les autres pensionnaires sont scolarisés. Ils sont admis dans les écoles maternelles, primaires, secondaires et dans les centres professionnels de la capitale gabonaise. Selon SOS Mwana dont la devise est : amour, dignité et responsabilité, a trois pensionnaires qui sont inscrits cette année à l’Université Omar Bongo (UOB).
« Moi et les enfants nous vous disons merci et souhaitons que votre société prospère davantage pour que vous continuer à nous soutenir », s’est réjoui pour sa part, le père Kapé, fondateur de ce Centre d’accueille. SOS Mwana qui a déjà réinséré socialement plusieurs jeunes gabonais, existe depuis vingt cinq (25) ans. Comme doléance, le père Kapé a sollicité d’Airtel un équipement en ordinateur et Internet pour que les pensionnaires poursuivent leurs études en toute sérénité.
Ce don alimentaire était accompagné également des produits pharmaceutiques de première nécessité. Il y’avait entre autres notamment des boites de Coartem (paludisme), d’Helecidine (Toux) d’imodium (diarrhée). Les médicaments pour les plaies et blessures comme le Dakin, la Bétadine, la Banéossine, le Pulvocompresse et Urgo en faisaient aussi partie.
