Ils observent un mouvement d’humeur depuis quelques jours pour manifester leur mécontentement. Ces agents assimilent leur situation actuelle à celle d'un bateau ivre, sans commandant. Ce d’autant que, affirment certains d’entre eux, la direction générale de la société est fermée et qu’il n’existerait plus personne dans les bureaux pour leur servir d’interlocuteur.
La situation que traverse Petro TP surprend les observateurs. A la mi-octobre, Denise Migolet, administrateur général, avait rassuré que l’entreprise allait reprendre du poil de la bête et relever le défi de se maintenir parmi les géants opérant dans le même domaine d’intervention, à savoir la tuyauterie, la fabrication des pipelines, la maintenance, le génie civil et la logistique. Elle annonçait, par ailleurs, la nomination d’un nouveau gérant pour remplacer Guy Bouvret.
Le personnel, exaspéré, s’en remet donc aux autorités pour qu’une solution de sortie de crise soit trouvée rapidement.