es partis d’opposition à la peine, le Parti démocratique gabonais et la majorité triomphent. A qui la faute ? Au terme de ce genre de consultation, il est plus facile de trouver un bouc émissaire que de faire son propre examen de conscience. Pourtant, dans les deux camps, il ne serait pas inutile de méditer sur le message des urnes adressé par les électeurs dans l’ensemble des circonscriptions de cette élection.
Les leçons du scrutin n’épargnent pas la majorité. Que des listes indépendantes conduites par des acteurs s’affichant opposants s’imposent à certains endroits face à celles de ce groupement politique, et en même temps, que le PDG et ses alliés reculent ou s’installent dans d’autres, avec un CLR qui fait une remarquable avancée, ne laissera pantois que ceux qui ne mesurent pas assez l’exaspération d’une frange de l’opinion. Et l’urgence de changer de mode opératoire ou encore de poursuivre avec force et ténacité la politique menée en vue du mieux-être des populations.
L’opposition n’est pas en reste. Scrutins après scrutins, même si elle tente de se reconstituer, ce camp politique s’effrite, néanmoins, pour laisser place uniquement à des figures fortes ayant conquis des bastions au fil du combat politique menée depuis des années sous diverses bannières. Ses électeurs se perdent à cause de l’incapacité de ces leaders à être des acteurs incontournables ou une alternative crédible aux tenants actuels du pouvoir dans leurs différentes circonscriptions.
A chacun de trouver le courage de décrypter le message des urnes.