Le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu mardi, dans son cabinet du palais présidentiel avec M.Dieudonné Odounga Awassi, président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI).Ce dernier est allé lui présenter le tout nouveau Plan stratégique élaboré par ses services dans le cadre du combat mené contre la corruption.Le président de la République entend s’imprégner du contenu de ce document qui doit correspondre aux orientations qu’il donne régulièrement aux différents organes compétents pour endiguer ce fléau d’ampleur mondiale qui fragilise les économies des pays en voie de développement, dont le Gabon.C’est par la suite qu’il entreprendra de peser de tout son poids pour que ce Plan de lutte contre la corruption entre dans les meilleurs délais dans sa phase d’exécution.
Dès le mois de janvier 2014, tous les mécanismes doivent être mis en place pour que les activités de sensibilisation et de prévention, qui précèdent la répression, soient lancées. Car, au-delà du caractère pernicieux du phénomène de la corruption, il convient de veiller à susciter au préalable une prise de conscience individuelle et collective qui peut amener plusieurs compatriotes et personnes vivant au Gabon à corriger leur conduite.
Les efforts déployés par le magistrat gabonais Dieudonné Odounga Awassi lui ont permis d’occuper le poste de deuxième vice-président de l’Association des autorités africaines de lutte contre la corruption, née le 17 septembre 2013 à Accra au Ghana. La mutualisation des ressources et des compétences est d’une grande utilité pour mener à bien un tel combat en Afrique et inverser la tendance.
Car, il faut le souligner, les chiffres sont alarmants : la Banque mondiale a, par exemple, relevé que le continent africain a enregistré, en 2012, la perte d’environ 148 milliards de dollars à cause de la corruption. Dans ces conditions, ce sont les populations les plus démunies qui payent le plus lourd tribut.
Audience du Chef de l’Etat accordée à Dieudonné O. Awassi Publié le: 18/12/2013 |
