Profitant des réunions préparatoires à la célébration de son 22è anniversaire, le Centre des libéraux réformateurs (CLR) a plaidé pour une meilleure implication dans la gestion de la capitale.
Allié du Parti démocratique gabonais (PDG), notamment au sein du Conseil municipal de Libreville, le Centre des libéraux réformateurs (CLR), a tenu une réunion de mise au point, le 3 septembre dernier. A quelques jours de la commémoration de son 22e anniversaire, prévu du 5 au 7 septembre prochain, cette réunion avait pour objectif d’entériner un ensemble de décisions inhérentes à la gestion de la chose publique. «Nous avons besoin de la cogestion, parce qu’avec elle tout change», a martelé le président du CLR. Pour lui, «les lois doivent être revues, les décrets également. La cogestion, c’est cela. C’est ce que nous sommes en train de faire comprendre aux autorités». Raison pour laquelle il estime «qu’il faut s’asseoir pour dire que vous faites ceci ou cela, et ensemble on coordonne, on regarde comment ça se passe». «Je dis que la cogestion est en train de faire son chemin. Je me bats pour qu’elle aboutisse», a-t-il tranché
Le 1er adjoint au maire de Libreville n’entend donc pas s’en laisser conter. Il veut clarifier les bases de la collaboration de son parti avec le PDG. «Nous devons revoir le passé pour continuer avec l’avenir», a indiqué Jean-Boniface Assélé. Et, il ne croyait pas si bien dire tant l’avenir de son parti dépend pour, une large part, de son degré d’implication dans la gestion de Libreville. «Les choses sont en train de se précipiter et donc, il faut faire entendre la voix du CLR, un parti qui grandit de plus en plus. On ne peut donc pas être sur la touche», a-t-il relevé. Espérons qu’il soit entendu et compris par la mairesse Rose Christiane Ossouka Raponda…