Le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), pense qu’il faut injecter des coupures neuves de 2000, 1000 et 500 FCFA pour lutter contre la pénurie. Cette mesure qui va être appliquée dans les prochains jours, a été bien accueillie par les experts financiers de la sous-région d’Afrique Centrale.
Les transactions financières sont devenues très difficiles à cause de la rareté des billets de banque cités plus haut. Les trois petites coupures ont été mises en circulation le 24 novembre 2003 dans toute la zone CEMAC. Depuis de longues années, les usagers n’utilisent plus les pièces de 5 et 10 FCFA. Ils les trouvent minuscules et peu adaptées aux échanges.
Cette situation pose également un problème. La masse monétaire a amplement diminuée du fait de la mise à l’écart de ces pièces. On ne peut pas mesurer l’impact sur les économies. La stabilité financière des pays d’Afrique Centrale est sans cesse menacée par les problèmes de pénurie. Les petites coupures actuellement en circulation sont pour la plupart usées. Leur durée de vie est limitée. Il faut donc les retirer du circuit progressivement et les remplacer par des coupures neuves.
Cette opération vise à garantir la pérennité des échanges commerciaux. Les banques commerciales pointent un doigt accusateur sur la BEAC. Elles soutiennent que depuis quelques temps, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale refuse de les approvisionner en billets neufs.