L’ancienne vedette des Lions indomptables a bouclé jeudi à Libreville la première étape d’une tournée qui le conduira ensuite au Congo Brazzaville et en République démocratique du Congo avec sa nouvelle veste d’ambassadeur de bonne volonté de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) pour la lutte anti-braconnage des éléphants.
Au Gabon, l’ex meilleur butteur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2000 et en 2002 a effectué un pèlerinage dans le parc national de Loango au sud du pays où il a été captivé par l’extraordinaire biodiversité et admiré les éléphants nager dans le fleuve l’Ogooué tout comme dans la lagune.
Après ce plongeon dans la nature, Patrick Mboma est revenu à Libreville où il s’est entretenu avec des officiels gabonais dont le ministre de l’Economie forestière Nelson M’Essone avant de donner une conférence de presse au cours de laquelle il a demandé aux braconniers, aux trafiquants, aux artisans d’objets d’art à base d’ivoire et aux acheteurs de ces objets de cesser ce commerce criminel.
« Stoppez maintenant vos velléités, stoppez maintenant ces crimes parce que nous vous combattrons pour protéger notre biodiversité », a-t-il averti avec force.
La situation dans la région est grave. Le Gabon a par exemple perdu 11 000 éléphants ces 10 dernières années. Selon le fond mondial pour la nature, la République démocratique du Congo ne compte plus que 7.000 éléphants contre 100.000, il y a 20 ans. Au Congo Brazzaville, les braconniers déjouent aussi la vigilance.
L’Afrique centrale est réputée être l’un des derniers refuges des éléphants de forêt.
Après sa tournée au Gabon, au Congo Brazzaville et en République démocratique du Congo (RDC), Patrick Mboma souhaite organiser « un week-end pour la protection des éléphants d’Afrique ». il rêve à cet effet de mobiliser des vedettes du ballon, des chanteurs et autres leaders d’opinion pour brandir un carton rouge contre les braconniers et tous ceux qui alimentent le honte commerce de l’ivoire qui menace de faire disparaître les éléphants en Afrique.