Prévu mardi 2 septembre après deux reports successifs, le procès devant opposer les recalés du Bac 2014 à l'Etat gabonais a été une fois de plus renvoyé par le ministère public au 9 septembre prochain en raison de l'absence sur le territoire gabonais de l'avocat du gouvernement Me Moutsinga. Faudra encore attendre le 9 septembre pour connaitre enfin l'issue du procès qui doit opposer les recalés du Bac 2014 à l'Etat gabonais.
A l'origine du différend, le refus du gouvernement d'organiser des épreuves orales auxquelles les ‘’recalés du Bac 2014’’ devraient prendre part conformément à une promesse de l'ex ministre de l'Education nationale et de l'Enseignement technique, Pr Léon Nzouba.
Ces élèves pour la plupart ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 8/20 après l'addition des notes du bac 1 et celles du bac 2 puis déclarés admissibles sont défendus par Me Gisèle Eyue Bekale qui compte, sur la base des textes qui régissent l'obtention du baccalauréat au Gabon, amener le gouvernement à organiser des épreuves orales au bénéfice de ses clients.
Cependant au palais de justice, le ministère public a décidé de renvoyer l'audience car ne pouvant se tenir en l'absence de Me Moutsinga, avocat principal de l'Etat gabonais mais aussi parce que l'avocat remplaçant, Me Francis Nkéa, n'était pas encore entré en possession du dossier.
Des arguments battus en brèche par Me Gisèle Eyue Békale qui soutient avoir "personnellement transmis le dossier au cabinet de Me Moutsinga".
Pour les élèves, il s'agit ni plus ni moins d'une stratégie qui consisterait à les décourager au regard de la position des présidents du jury mais aussi au vu de la rentrée des classes qui pointe à l'horizon.
Qu'à cela ne tienne, ces élèves disent ne pas lâcher du lest et comptent aller au bout de leur combat qu'ils ont entamé par une grève de faim à la Cathédrale Notre Dame de l'Assomption où ils ont dernièrement reçus la visite du président du Conseil Economique et Social (CES), Paul Biyoghé Mba.