C’est la substance d’un communiqué rendu public le 4 septembre dernier par le ministère de la Promotion des investissements et l’Agence nationale des grands travaux (ANGT).
Alors que le démantèlement des équipements est visible et que les travaux sont à l’arrêt, le ministère de la Promotion des investissements et l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) ont publié un communiqué, le 4 septembre dernier, pour réaffirmer leur foi dans le projet du Champ-triomphal. «Les travaux du projet en cours d’exécution ont enregistré un ralentissement et non un arrêt définitif», soutiennent-ils fermement.
Lancé en grandes pompes en septembre 2013, le chantier est plongé, en effet, dans une inactivité sujette à toutes les interprétations. Mais, le ministère de la Promotion des investissements et l’ANGT «rassurent l’ensemble de la population quant à leur détermination à finaliser ce projet d’envergure, qui contribuera non seulement à la croissance économique du pays, à la diversification des activités, et aura également un effet incubateur sur la main-d’œuvre locale, avec la création progressive d’emplois dans divers secteurs». «La loi des finances rectificative 2014 a stratégiquement redéfini les priorités du budget, visant ainsi à développer des politiques subvenant aux besoins des populations à faibles revenus, tout en mettant l’accent sur des projets ayant un impact direct sur les besoins socio-économiques de chaque citoyen gabonais. C’est ainsi que la partie gabonaise et l’entreprise chinoise CHEC ont travaillé à l’élaboration d’un nouvel échéancier de paiement et la mise en place de garanties permettant la reprise effective de l’ensemble des activités sur ce chantier à compter du mois de septembre 2014, avec l’achèvement de la première phase prévu mi 2015», poursuit le communiqué. Une mise au point qui confirme cependant que le chantier était bel et bien à l’arrêt pour des raisons de budget.
Qu’à cela ne tienne, le ministère de la Promotion des investissements et l’ANGT promettent qu’une fois finalisés, «ces 43 hectares au centre de Libreville favoriseront le développement des activités dans les domaines touristiques, culturels et commerciaux, faisant du Port Môle-Champ Triomphal un point d’attraction unique dans la sous-région». Au-delà des mots, les regards sont désormais tournés vers le front de mer, où la reprise effective des travaux est vivement attendue. Le compte à rebours est donc lancé…
