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Le storytelling de Shiva Star N’Zigou
Publié le jeudi 4 septembre 2014   |  Gabon Review




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Alors qu’il s’approche de la retraite, le footballeur gabonais se raconte. A 30 ans, il vient de signer avec le club français de Saint-Nazaire.

Connu comme le plus jeune joueur à avoir disputé une Coupe d’Afrique des nations (CAN), alors qu’il était âgé de 16 ans, l’ancien international gabonais était promis à bel avenir. C’était sans compter avec les péripéties de la vie. Un brin nostalgique, Shiva Star N’Zigou se rappelle ses heures de gloire : «Au Gabon, je ne pouvais pas marcher dans la rue sans être interpellé. Je signais des autographes tout le temps. J’avais des passe-droits. Des gens m’attendaient à l’aéroport quand je rentrais de l’étranger.» Mais la suite des évènements manque de le décourager, rapporte-t-il dans un récent entretien accordé au site du journal français 20 minutes.

En effet, confie-t-il, «j’ai perdu ma maman puis mon papa. J’ai perdu goût à tout. J’étais là sans être là. Ils étaient tout pour moi. J’ai eu beaucoup de mal à me relever». L’ancien attaquant du FC Nantes, atteint psychologiquement, multiplie alors les mauvaises prestations au sein des clubs qui veulent croire en son talent. D’Angers (1997-1998) au club belge UR Namur (2011) où il n’a presque pas joué, il voit sa côte dégringoler dangereusement. Son passage à Reims (2005-2010) étant un des pires de sa carrière, un conflit financier, qu’il finit par remporter, l’opposant à ses dirigeants d’alors. «J’ai failli arrêter le foot quand j’étais à Reims. Là-bas, (on) disait à tout le monde que j’étais un mauvais garçon. Ce conflit m’a toujours suivi ensuite», regrette-t-il.

Son détour au club belge Royal Excelsior Virton (2011) et, sans nul doute à contrecœur, au Gabon pour le club Missile FC (2011-2013) n’y ont rien fait. «Mis à l’écart pendant 2 longues années» à Reims, le tableau s’est davantage noirci pour ce jeune homme de 30 ans. «A Virton et à Missile, des gens ont essayé de m’enfoncer», raconte-t-il avant de regretter : «Je n’ai pas fait la carrière qu’on me promettait. Mais si je n’avais pas perdu mes parents, je serais encore tout en haut aujourd’hui.» Au crépuscule de sa carrière, l’ancienne vedette de la sélection nationale gabonaise qui totalise à ce jour 32 buts en Ligue 1, dit s’accrocher à la religion pour espérer finir en beauté dans son nouveau club, Saint-Nazaire AF. Mais pour l’heure, lance-t-il : «Le principal c’est que je sois encore là et que je prenne encore du plaisir sur le terrain. Et puis, je suis heureux !»

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