Le dispositif de câbles sous-marins SAT-3/WASC, basée sur la technologie 40G d’Alcatel est désormais au point pour fournir des services de qualité et de connectivité à haut débit.
En service depuis le premier semestre 2014, la SAT-3/WASC vient d’achever sa quatrième mise à niveau. Celle-ci lui aurait permis de doubler sa capacité de transmission et de se placer désormais parmi les déploiements de câbles sous-marins les plus performants du littoral de l’Afrique subsaharienne.
Selon les membres du consortium SAT-3/WASC/SAFE et Alcatel-Lucent, la capacité du système passe désormais de 420 Gbps à 920 Gbps dans le segment Nord et de 340 Gbps à 800 Gbps dans le segment Sud. «Grâce à des vitesses de transmission plus élevées, ce système de câbles longs de 14 350 kilomètres permet de mieux répondre à la demande croissante en services et connectivité haut débit. Globalement, cette quatrième mise à niveau multiplie par sept la capacité d’origine du système SAT-3/WASC», apprend-on.
Forts de ses 16 points d’atterrage en Europe, en Afrique et en Asie, (Afrique du Sud, Angola, Gabon, Cameroun, Nigeria, Bénin, Ghana, Côte d’Ivoire, Sénégal, Espagne et Portugal, Nord du Ghana, l’Île Maurice, la Réunion, l’Inde et la Malaisie), les câbles SAT-3/WASC/SAFE se présentent comme des portes d’accès aux marchés mondiaux. Ils fournissent aux clients diverses liaisons avec le reste du monde. «Le système a fait ses preuves, affichant 12 ans d’expérience opérationnelle et de stabilité financière saine, et ses câbles pourront encore évoluer pour continuer à offrir une performance réseau optimale, tant au niveau régional que mondial», a déclaré Johan Meyer, président du comité de direction du consortium SAT-3/WASC/SAFE.
Le réseau SAT-3/WASC/SAFE consiste en une propriété commune entre plusieurs opérateurs, dont des sociétés opérant dans les pays concernés, mais également des acteurs globaux tels que Vodafone, Telefonica ou Orange.
