Libreville– La délocalisation le mardi 26 Août 2014 à la zone économique spéciale de Nkok de la traditionnelle conférence de presse du Porte parole de la Présidence de la République fut une première, mais certainement pas la dernière occasion pour Alain Claude Bilié BY Nze de déporter cet exercice hors des murs du Palais présidentiel.
Cette ruée des medias et du dispositif communicationnel de la Présidence de la République vers Nkok se fonderait ainsi sur l’argument d’« un besoin de communication qui répond au besoin d’information » et celui selon lequel, « il y en a qui disent qu’il ne se passe rien à Nkok ; Nous on dit voila », dixit Alain Claude Bilie By Nze.
Pour le Porte parole de la Présidence de la République, bien entendu il y a des impatiences, bien entendu il y a des incompréhensions, mais ceux qui ont l’impatience bien entendu il y a des incompréhensions. Mais ceux qui ont l’expérience de ces stratégies d’investissement savent qu’elles prennent 10, 15, voire 20 ans de maturation et qu’une image vaut plus que 1000 mots.
De la sorte que le projet de Nkok évolue certes à son rythme ; mais il évolue positivement et concrètement.
Concernant les quolibets de Jean Ping à l’égard du régime d’Ali Bongo Ondimba, M. Bilié By Nze a relevé l’incongruité à défaut de mythomanie de l’opposant qui « dit une chose et son contraire » pour avoir soutenu du temps où il était président de la commission de l’union africaine le projet de Nkok et le NYFA qu’il vilipende aujourd’hui.
Sagement, Alain Claude Bilié By Nze se fera après le fort d’énumérer les projets datant de plus de 60 ans qu’Ali Bongo Ondimba a réalisé en un mandat, s’agissant de la compagnie nationale de pétrole et du lancement de la route Port-Gentil Omboué qui va transformer le campement qu’a demeuré Ozouri jusqu’à maintenant. Il citera aussi le projet de création de la compagnie nationale des mines et la construction d’hôpitaux de troisième génération.
Mais encore, en motion toute particulière, le Porte parole de la Présidence de la République a invité les opposants et certainement toute la classe politique gabonaise aux discussions politiques des démocraties modernes, en arguant que « si on veut que la parole publique soit de nouveau crédible et que les gabonais l’entendent et aillent voter, il faut que nous apprenions à débattre projet contre projet » et ainsi se départir de « la croisade à qui insultera le mieux ».
A l’instar de la récente sortie du Front Uni de l’Opposition qui qualifie d’assassin et de prédateur le pouvoir des bongos, propos auxquels M. Bilié By Nze va rétorquer par la complicité de ces opposants anciens barons du régime d’Omar Bongo Ondimba.