Le 28 Août dernier, lors d’une mission effectuée par des agents des Eaux et Forêts et des gendarmes de la Brigade de Boué dans l’Ogooué Ivindo, une importante quantité de bois illégalement coupé a été saisi dont du Moabi et de l’Ozigo pourtant interdits d’exploitation.
Des agents de la société de DAN Gabon avaient alerté le cantonnement de Boué quant à la présence de plusieurs traces de roue de véhicule fraiche dans leur permis. Avec l’appui de Conservation Justice, les forces de l’ordre et les Eaux et Forêts ont saisi des planches sciées, chevrons et madriers illégalement coupées dans le lot de permis acquis par Dan Gabon. Précisions que dans d’autres cas, c’est Dan Gabon qui s’est fait remarqué négativement dans des cas d’exploitation forestière illégale. Le voleur devient donc parfois la victime/
Ce genre de cas où des exploitants forestiers illégaux s’infiltrent dans des concessions forestières ou exploitent hors permis devient de plus en plus fréquent et est très inquiétant. Le développement durable à travers cette filière est remis en question et l’État perd des dividendes importantes en même temps que sa ressource est bradée pour ne pas dire pillée. Les plaintes des exploitants forestiers ne font qu’augmenter aussi bien à la Direction Provinciale que dans les cantonnements des Eaux et Forêts
Des missions de contrôle et de surveillance dans ces zones devraient être régulières et intensifiées afin de décourager ces exploitations anarchiques en mettant les auteurs derrière les barreaux. Mais encore faut-il que ces sanctions exemplaires soient données.