Présent au Gabon avec sa filiale BICIG et dans neuf autres pays d'Afrique, BNP Paribas indexé récemment par le fisc américain, réorganisera ses filiales du continent. Le groupe va délocaliser la gestion de la ressource humaine du continent vers la France.
La réorganisation vise le pôle managérial du Groupe notamment le changement de l'état-major sur le continent. A cet effet, Philipe Tartelin, le directeur des filiales du groupe en Afrique, dirigera depuis Paris les activités du groupe sur le continent.
La nouvelle donne managériale vise les filiales du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne notamment, l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Gabon, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, les Comores et le Sénégal.
Dans ce cadre, l'ensemble de la ressource humaine basée en Afrique sera gérée depuis Paris. Une façon pour le Groupe d'avoir un regard sur la gestion financière de la ressource humaine basée en Afrique et de répondre aux objectifs actuel du Groupe axée sur la stabilité et la conformité de la banque.
Cette nouvelle initiative managériale qui intervient plusieurs années après la séparation du groupe de quatre de ses filiales notamment au Togo, au Niger, en Mauritanie et à Madagascar et quelques mois après le redressement imposé par le fisc américain, laisse entrevoir la volonté du groupe d'aplanir les rumeurs selon lesquelles il comptait se retirer du continent mais également sa volonté à avoir un regard minutieux sur la gestion de ses filiales.
