Organisée par l’Union africaine, la toute première rencontre exclusivement consacrée à la question du terrorisme sur le continent s’ouvre à Nairobi le 2 septembre.
«Il était temps», s’exclament de nombreux observateurs à travers le monde et particulièrement en Afrique. En effet, alors que le continent fait face à de nombreuses menaces, la question du terrorisme n’avait pas encore bénéficié d’une attention exclusive au cours des différentes rencontres entre dirigeants africains. C’est donc pour répondre à la menace sans cesse grandissante d’une amplification du phénomène sur le continent que l’Union africaine (UA) organise, ce mardi 2 septembre, son premier sommet anti-terroriste.
Prévu pour se dérouler à Nairobi (Kenya) dans le cadre de la conférence du Conseil de paix et sécurité, cette session verra la participation «au moins une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement» qui devraient plancher sur «la création d’un sous-comité de cinq membres du Conseil sur le terrorisme et le trafic de drogue dans le but d’examiner régulièrement les tendances du terrorisme et empêcher son financement», indique-t-on, alors que la secte islamique Boko Haram tend à prendre de l’importance et à avancer vers de nouveaux pays.
Aussi, croit savoir le site du Journal du dimanche (France), le sommet devrait permettre à l’UA d’officialiser le soutien qu’a récemment décidé d’accorder Washington à une demi-douzaine de pays africains, en vue de «moderniser leurs forces de sécurité».