L’ancien candidat au poste de sélectionneur national des Panthères a ouvert son cœur aux médias. L’homme a le blues. Ci-après un extrait de son entretien avec nos confrères de TéléAfrica.
Recevant à son domicile les reporters de Télé-Africa au lendemain du match Gabon-Rwanda le 27 aout à Libreville, Claude Albert Mbourounot, dans une interview diffusée le 31 août 2014, dit à demi-mots le mal qu’il ressent du fait de sa mise à l’écart par certains dirigeants du football gabonais,
Ancien sélectionneur national des U23, champion préolympique en décembre 2011 au Maroc, l’unique entraineur gabonais qui restait sur la liste des candidats au poste de sélectionneur de l’équipe nationale de football, avant la nomination de Jorges Costa, rappelle que «Nous avons des gabonais qui, à partir de leur expertise avec les petites catégories des Panthères, ont prouvé de quoi ils étaient capables toutes les fois que ceux-ci ont été testé par les décideurs. Ils ont démontré qu’ils avaient les moyens d’entrainer une sélection nationale.
Si nous comparons notre travail à celui des entraineurs expatriés, recrutés pour le Gabon, nous ne constatons pas une grande différence avec nos vécus. C’est la même chose, il n’y a rien d’extraordinaire. Certains responsables du pays ont toujours pensé qu’un coach expatrié va nous apporter quelque chose de nouveau en dépit de l’expertise locale.
Il y a beaucoup d’intervenants qui influencent le football du Gabon dans l’ombre. Ces gens là qui tirent les ficèles dans l’ombre, pensent faire du bien mais en réalité, ils détruisent le groupe. Je juge ces pratiques non professionnelles. Mais ce que je déplore encore est le manque de considération que nos compatriotes ont pour les entraineurs nationaux. Cette attitude entraine un mépris. La preuve, les expatriés ont tous les moyens de leur politique contrairement à un entraineur gabonais à la tête des Panthères qui n’arrive même pas avoir le tiers de ce qu’on donne aux autres.»
On ne manquera pas de signaler que certains dirigeants du football national auraient jugé utile de retirer son véhicule de fonction à Claude Albert Mbourounot en dépit des loyaux services rendus au pays. Qu’elle est parfois cruelle, la vie !