Les agents de la mairie de Libreville, regroupés au sein du Syndicat des travailleurs libres des municipalités gabonaises (STLMG) ont déposé lundi un volumineux cahier de charge sur la table du maire. Les agents municipaux réclament de meilleures conditions de vie et de travail.
Selon le porte-parole du STLMG, Aymar Lehoura 19 points sont inscrits dans ce cahier de charge. Les principaux points concernent entre autres, la revalorisation des indemnités de logement et de transport, le rétablissement de la prime exceptionnelle, la restitution des terrains de Mikolongo à la mairie de Libreville, le payement des rappels et primes de fonction et la prime d’incitation à la performance.
Les syndicalistes réclament également la régularisation des salaires de tous les agents engagés par l’ancienne équipe municipale, ainsi que le départ sans condition de tous les fonctionnaires de l’administration publique de la mairie.
« Les préoccupations des agents municipaux sont résorbables par une meilleure gestion des finances et des recettes », a déclaré M. Lehoura.
Il a exhorté les conseillers municipaux à se mobiliser dans un esprit républicain, en respectant les droits d’autrui, les procédures et règles de l’administration publique, afin d’ amener leurs responsables hiérarchiques à donner une suite favorable à leurs revendications.
La mairie de Libreville compte plus de 3000 agents.