Le départ du Pr Léon Nzouba aura pour conséquence immédiate, soit un léger réaménagement technique de l’équipe gouvernementale soit un remaniement ministériel soit enfin un changement de gouvernement. Cette dernière éventualité est très peu probable à la veille de la pré-campagne présidentielle de 2016 et huit mois seulement après l’installation de l’onctueux et madré Daniel Ona Ondo.
Le gouvernement actuel est fort d’une trentaine de ministres dans un pays qui veut se propulser sur les rails de l’émergence. Il faut tout de même reconnaître que de sérieux efforts sont entrepris dans plusieurs domaines. Et puis, nous sommes très loin des gouvernements pléthoriques du Président Omar Bongo Odimba.
Comparaison n’est pas raison, la Chine, les Etats-Unis et la France ont chacun moins d’une vingtaine de ministres. En France, le gouvernement Valls II compte dans une égalité et une parité parfaites seize (16) ministres et autant de Secrétaires d’Etat. Qui dit mieux ?
Dès aujourd’hui, les supputations iront bon train. Le poste ministériel qu’occupait l’homme fort de Mouila n’est pas une sinécure. L’Education nationale est malade et ses poussées de fièvre sont orageuses et violentes.
La rentrée scolaire s’annonce mouvementée et grosse de danger.