Pourtant éliminé, il y a une semaine, en finale du Future I, l’Irlandais a pris sa revanche en écartant d’abord Arthur Surreaux en demi-finale, avant de croiser en finale le sud-africain Ruan Roelofse.
En finale de la 12è édition de l’Open de Libreville, le sud-africain Ruan Roelofse a perdu, selon les spécialistes du tennis de court, sur deux erreurs de perte de points. Au finish, c’est Sam Barry a remporté l’édition 2014 de l’Open de Libreville par 2-7-0. A partir de cette victoire acquise dans la capitale gabonaise, Sam Barry pourrait rentrer dans le top des 60 meilleurs joueurs mondiaux de 190 -95.
Organisée par la Team Olympic de Libreville (TOL) dont M. Arthur Bongo Ondimba est le président, l’Open de Libreville s’est tenue du 25 au 30 août 2014, avec à la clé d’importantes innovations dont la présence de deux athlètes gabonais ayant marqué récemment des points ATP à l’échelle internationale.
On n’occultera cependant pas la chute du numéro 1 gabonais du tennis, qui n’a pas pu résister à la furie du burundais Hassan Ndayishimiyé ou encore que Didier Momo Kassa a été battu en moins d’une heure par 2 sets à 0 (1-6, 1-6). Toujours du côté gabonais, c’est plus tôt Hervé Antchandié, un des espoirs du tennis gabonais vivant en France qui a su tenir la dragée haute. Car, en dépit de ses 18 ans, il a réussi à balayer l’américain George Barth par 2 sets à 0 (6-1, 6-2), ce qui a démontré aux yeux du public qu’il n’y avait pas de petit joueur dans cette discipline sportive.
En termes d’attraction, on a pu l’admirer lors de la 2è journée, le 27 août, dans le match de Denis Ilongende au service. Le premier set fut âprement discuté entre les deux tennismen avant de s’achever par un tie-break remporté par le favori, Arthur Surreaux, sur le score de 7-6.
Après une mise en route difficile, la deuxième manche fut une formalité pour le français. Deux breaks d’entrée, le français ne concéda aucune de ses mises en jeu et réussit un dernier break pour remporter la victoire sur le score de 6 jeux à 1. Score final : 7-6 / 6-1. Lors de la 3è journée, le 28 août, les rencontres ont été teintées par quelques perturbations pluvieuses. Toutefois, on avait sur le court 1, le gabonais Darvel Valency Lossangoye opposé au sud africain Ruan Roelofse, tête de série numéro 3. Un match comptant pour les 8è de final.
Dans le même temps sur le court 4, le burundais Hassan Ndayishimiye, tête de série numéro 5, affrontait Ned Boone. Après les intempéries, le jeu a pu reprendre et le jeune joueur gabonais, classé pro après sa victoire au tour précédent, a eu du mal à tenir tête à son adversaire qui remporta la première manche sur le score de 6 jeux à 2. La deuxième manche s’acheva une heure après sur le même score pendant que sur le court 4, la bagarre s’avérait nettement plus indécise. Finalement, le burundais Hassan Ndayishimiye a réussi à s’imposer après une épreuve très disputée face au britannique Ned Boone sur le score de 7-6 / 7-5.
Sur le court 1, le deuxième match opposait le belge Sander Gille, tête de série numéro 6, à l’allemand David Chaplefeh Forchap. La partie débuta à 14h41 et les échanges furent serrés entre les deux hommes. Après une première manche disputée, le joueur allemand eut une baisse de régime et son adversaire en profita pour prendre le large et arracher le premier set. Le second set fut une formalité pour le belge, tête de série numéro 6, qui l’emporta sur un set blanc, score final : 7-5 / 6-0 pour le belge. Le troisième match opposait le franco-gabonais Herve Antchandié à Jeevan Nedunchezhiyan, la tête de série numéro 1 du tournoi.
Cette 8è de finale débuta tourna rapidement en faveur du numéro 1 du tournoi, avec la prise du premier set en 23 min. Dans la deuxième manche Antchandié opposa une plus grande résistance en arrachant deux jeux dans un match qui dura au final 55 min. On pourra remarquer que de même qu’au tour précédent, Jeevan Nedunchezhiyan n’a concédé que deux jeux dans la seconde manche.
Enfin, on déplore l’absence du grand public à la grande finale de cette 12è édition comparativement aux éditions antérieures ou les spectateurs se bousculaient au portillon.
