Les agents municipaux revendiquent désormais le versement de la Prime d’incitation à la performance (PIP).
Réunis en assemblée générale, le 29 août dernier, à l’Hôtel de Ville de Libreville, les agents municipaux fédérés au sein du Syndicat des travailleurs libres des municipalités gabonaises (STLMG) ont attiré l’attention de leur hiérarchie sur la gestion et le fonctionnement des municipalités. Le syndicat digère mal la mise à l’écart des agents municipaux dans le versement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) dont ils entendent bénéficier également dans les plus brefs délais. «Le président de la République avait dit que cette prime devait être perçue par tous les fonctionnaires. A moins que nous n’en soyons pas. Nous avons constaté que la Fonction publique roule à deux vitesses, les uns avec certains avantages, pendant que les autres n’ont rien. L’Etat semble mieux traiter les administrations qui se soulèvent à chaque fois qu’elles constatent des injustices. Nous nous mobilisons par conséquent (…) pour amener les pouvoirs publics à nous traiter comme toutes les administrations publiques», a déclaré le porte-parole du STLMG, Aymar Lehoura.
Tout en saluant les initiatives prises par les nouvelles autorités municipales, notamment s’agissant des finances, des ressources humaines et des bâtiments principaux, les agents municipaux ont lancé un véritable cri d’alarme en direction de l’exécutif municipal. Ils revendiquent, entre autres, l’harmonisation des mises à la retraite des agents municipaux assurés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à l’âge de 60 ans, la régularisation de tous les agents municipaux engagés depuis le mandat écoulé, le départ sans condition de tous les fonctionnaires des autres administrations qui occupent des postes de responsabilité, la gratuité des frais de mariage et des caveaux pour les agents municipaux. Ambiance…