Dans un communiqué de presse le Candidat aux élections locales a Lambéréné dénonce les pratiques contre-démocratique du pouvoir en place ,il signifie que le PDG aurait eu recours au transport en masse d’électeurs depuis la capitale et à l’achat des consciences pour obtenir des voix .
ci dessous l’intégralité de ce communiqué :
A l’issue du scrutin pour le renouvellement du conseil municipal de Lambaréné. Les deux listes que nous présentions dans la commune ont essuyé une défaite dont les enseignements restent à tirer pour la suite de notre combat politique.
Le PDG, qui est arrivé en tête, a démontré une fois de plus le peu de considération qu’il avait pour les problèmes de la Nation et de ses citoyens.
Pour la seule ville de Lambaréné, le président du Sénat et le député de la circonscription ont déplacé de Libreville plus d’une centaine de bus transportant des milliers de mercenaires d’élections sans foi ni loi venus peser sur la réalité des tendances politiques locales. Ils ont par ailleurs déversé dans la ville, dans les maisons et devant les bureaux de vote des centaines de millions de fcfa pour profiter honteusement des faiblesses d’une population sans ressources et désabusée.
Cette situation vérifiable un peu partout sur l’ensemble du territoire prouve à quel point le Gabon file droit vers un point de non retour où les tenants du pouvoir, d’où qu’ils soient, n’entendant pas se plier à un véritable exercice démocratique, font dangereusement glisser le pays vers une déflagration dont les signes se répandent insidieusement dans la population.
Si l’alchimie de la population et de la classe politique prend corps pour ne plus croire que la démocratie soit une option durable de gestion équitable du pays et de développement, il y a fort à croire que des alternatives brutales et dommageables ne devraient surprendre personne, et ce ne sera pas faute d’avoir averti.
Pour ma part, j’estime que la lutte pour la libération du Gabon,car c’est de cela qu’il s’agit, est un impératif qui doit s’imposer à tous et chacun à son niveau.
Le Gabon comme le Zaïre, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée, la Tunisie, l’Égypte, etc, ne fera pas exception à la règle qui veut que les dictatures ont toujours une fin plus ou moins tragique. C’est un processus inéluctable et la manière avec laquelle la dictature gabonaise vient une fois plus de procéder dans le cadre de ces élections est un signe que nous avançons certainement vers une issue aux conséquences sus évoquées.
Un peuple qui se résigne à l’imposture, au découragement et au défaitisme ne peut avoir d’ambition de progrès pour lui. Il coure au devant de sa marginalisation voire son effacement. L’Histoire est notre témoin.