Dans un appel au sursaut national pour libérer le Gabon du joug du système Bongo, Ernest Tomo, également connu sur le manteau de pasteur Zorobabal, a exhorté à la mobilisation des forces vives pour l’instauration d’une nouvelle république.
Un Gabon nouveau où les principes de droits de l’Homme et les notions de démocratie sont consacrés, voici les contours de la nouvelle république appelée de tout cœur par le pasteur Zorobabal, Ernets Tomo, pour son patronyme. Dans un propos liminaire fleuve, donné en prélude à une conférence de presse organisée dans son quartier général, sis à Nzeng Ayong à Libreville.
Durant ces échanges, le pasteur doublé du manteau de politique, s’est insurgé contre la déliquescence du tissu social, gagné, condamnait-il, par bien de maux comme les crimes rituels ou crimes de sang, les sectes pernicieuses et autres pratiques abominables, à l’instar de l’homosexualité et la pédophile qui auraient de beaux jours au Gabon, à en croire les récriminations égrenées par le pasteur Zorobabel.
Au plan politique, l’homme d’église, par ailleurs acteur politique de bord opposition, a invité à la mobilisation de tous pour le retour aux scrutions politiques à deux tours, assorti de la limitation du nombre de mandats à la tête du pays.
Dans la fièvre de la prochaine présidentielle attendue dans deux ans, Ernest Tomo invite le peuple à la mobilisation en vue de parvenir à ces acquis politiques avant 2016. Une date qui, à ses yeux, pourrait exposer le peuple à un énième hold up électoral, si l’on y prend gare ! Interpellait-il !