Circuler dans la capital gabonaise à bord d'un véhicule est devenu presque difficile que sur la majorité des routes de l'arrière-pays. Le phénomène de la dégradation des voiries est si visible que beaucoup en sont à se demander ce qui peut expliquer l'immobilisme des autorités face à une situation qui devrait les interpeller.
Il semble pourtant qu'en créant l' Agence nationale des grands travaux (ANGT), à laquelle incombe, entre autres, la responsabilité de construire et d'entretenir les voies publiques, le principal objectif des pouvoirs publics était d'en finir avec les récriminations faites au ministère des Travaux publics sur ce dossier.
Des observateurs relèvent, pour le déplorer, que ce transfert de compétence et de responsabilité ne change finalement rien au fond, au regard de la mauvaise tenue des chaussées sur le long terme. Les plus critiques estiment, d'ailleurs, que la situation semble plus compliquée aujourd'hui qu'elle ne l'était hier, tant le rebouchage des trous qui permettait au moins aux automobilistes de circuler un peu plus confortablement. Alors que des budgets sont mis en place pour l'entretien des voies publiques.
Avec le retour des pluies, il est à craindre, si rien n'est fait pour refaire ces voiries. Gageons que les responsables des TP et de l'ANGT auraient dû profiter de la saison sèche pour effectuer ces travaux.