Après deux semaines de trêve, les personnels de santé qui attendaient le versement de leur Prime d’incitation à la performance (PIP) ont décidé de la reprise de leur mouvement de grève.
Alors que leurs espoirs reposaient sur la promesse de la présidence de la République de s’occuper du dossier y relatif, les personnels de santé attendent toujours le paiement de leur Prime d’incitation à la performance (PIP). Après avoir consenti à marquer une pause le 15 août dernier, les 6 syndicats du secteur ont rompu le contrat de confiance avec les autorités, le 27 du mois en cours, à l’issue d’une assemblée générale pour le moins houleuse.
Se sentant lésés et floués, eu égard aux promesses qui leur avait été faites, les personnels de santé ont décidé de la reprise de la grève à compter du 28 courant. Celle-ci, annonce le Syndicat national des personnels de santé (Synaps), devrait durer jusqu’au 15 septembre prochain. Toutefois, rassurent les syndicalistes, un service minimum sera observé, compte tenu de la nécessité de maintenir la veille face au virus Ebola et de la prise en compte des cas d’urgence ainsi que pathologies particulières. A cet effet, des services sensibles tels que l’hémodialyse, CTA cancérologie, endocrinologie devraient fonctionner normalement.
Pour les responsables syndicaux, le déficit de communication entre la présidence de la République et les syndicats est à l’origine de cette situation. «Ils nous ont affirmé que le versement devait se faire du 18 au 24 août. Mais nous avons été surpris que le délai soit dépassé. Jusqu’au moment où nous parlons, il n’y a pas eu un versement», a déploré Serge Mickala, secrétaire général du Synaps. En attendant le versement de la première avance de 100 000 francs qui leur a été promise, la grève se poursuit.