LIBREVILLE - Les affrontement qui ont opposé lundi à Brazzaville les forces de l’ordre à des éléments proches de l’ancien secrétaire du Conseil national de sécurité (CNS), le colonel Marcel Tsourou, qui s’est rendu à la police, ont fait 22 morts, selon un nouveau bilan établi mardi par la morgue municipale de Brazzaville.
"Vingt-deux corps (...) nous ont été ramenés du lieu des affrontements", a indiqué un agent de la morgue municipale sous couvert d'anonymat.
Concentrés sur la résidence du colonel Marcel Tsourou, les affrontements, à l'arme légère et à l'arme lourde, ont opposé l'armée à la garde de cet ancien secrétaire général-adjoint du Conseil national de sécurité.
Le calme est revenu à Brazzaville après ces violents affrontements.
Les administrations publiques et privées, les marchés et les magasins, fermés lundi précipitamment suite à ces affrontements, ont repris ce mardi matin, mais, certains établissements scolaires demeuraient fermés, les élèves ne s'étant pas déplacés.
Le colonel Tsourou a été condamné le 9 septembre à cinq ans de travaux forcés avec sursis dans l'affaire des explosions meurtrières survenues le 4 mars 2012 à Brazzaville.
Celles-ci avaient fait officiellement près de 300 morts, 2300 blessés et 17.000 déplacés.