CAP ESTERIAS - Les responsables de l’Association jeunesse sans Frontières a jugé lundi à Libreville, le scrutin comptant pour le renouvellement des conseils municipaux et des conseils départementaux de transparent, démocratique et équitable.
Dans le même sens, ils ont parlé de l’absence de fraude, de la sérénité globale du déroulement du scrutin, de l’inexistence notoire des cas de double vote et de la disparition des électeurs fantômes. Les observations des leaders de l’AJSF corroborent le contenu de la déclaration de la mission internationale d’observation électorale de la CEEAC, qui donne une mention assez-bien à l’organisation de ce scrutin, malgré quelques irrégularités et manquements mineurs.
Parmi ces irrégularités et manquements, les observateurs de l’AJSF et ceux de la mission d’observation de la CEEAC ont évoqué l’ouverture tardive des bureaux de vote, l’arrivée tardive du matériel électoral dans certains centres et bureaux de vote, ainsi que l’absence des représentants de certains partis et candidats dans les bureaux de vote.
Ces irrégularités et manquements ‘’ne sont pas de nature à remettre en cause la crédibilité du scrutin’’, ont conclu les observateurs.
‘’Nous invitons le gouvernement à poursuivre la réflexion sur le perfectionnement de son système électoral en le renforçant par le vote électronique et à ne manager aucun effort pour saisir l’opportunité qui s’offre dès à présent de favoriser l’expression d’un dialogue politique et social apaisé avant, pendant et après les élections’’, a lancé le président de l’AJSF, Guy Réné Mombo Lembomba.
Contrairement aux élections législatives de 2011, le scrutin du 14 décembre dernier, a vu la participation de l’ensemble des partis politiques du pays. Et, certains bassins électoraux, le parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), a été sévèrement battu. Ce qui contraste avec les législatives citées.