Ce mercredi 27 novembre s’ouvre, à Libreville, une réunion de concertation entre le Centre national de recherches scientifiques et technologiques (Cenarest) et le Pôle régional de cherches appliquées au développement des systèmes agricoles en Afrique centrale (Prasac) autour d’un accord de principe et de partage entre tous les acteurs du domaine agricole du Gabon et de l’Afrique centrale.La réunion de concertation, ce mercredi 27 novembre, entre le Centre national de recherches scientifiques et technologiques (Cenarest) du Gabon, le Pôle régional de cherches appliquées au développement des systèmes agricoles en Afrique centrale (Prasac) et le Système national de la recherche agricole (SNRA) à l’auditorium du ministère de l’Economie forestière (Libreville), tournera, selon ses organisateurs, autour de la mise en œuvre d’un véritable accord de principe et de partage des compétences entre les différents membres.
Aussi, la rencontre qui bénéficiera d’un certain appui de la part du Prasac, un organisme de recherche spécialisé, reconnu au niveau de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), permettra aux différents participants locaux de bénéficier à leur tour de l’expertise de ses membres délégués, dans le but de se perfectionner dans leurs diverses activités agricoles. D’autant plus que l’organisation existe depuis 14 ans.
De ce fait, selon le Dr Jean Daniel Mbegha, l’initiative du Cenarest revêt une certaine importance, aussi bien pour le développement du pays, en termes d’autonomisation des compétences sous-régionales et locales, que pour la science en général. Ainsi, pour lui, cette rencontre est «importante parce qu’elle implique les chercheurs, les étudiants, les enseignant-chercheurs, les producteurs et les ONG. C’est-à-dire que c’est une rencontre qui va permettre de mettre en place un cadre de concertation entre les différents acteurs qui interviennent dans le domaine de la recherche agronomique au Gabon. »
Interviendront au cours de cette séance de concertation, de nombreux experts et chercheurs du domaine agronomique, ainsi que des membres de différentes organisations regroupant des chercheurs. L’objectif, selon les initiateurs, est de «mettre en place un système qui répond à la demande sociale car plusieurs personnes se posent la question de savoir ce que fait la recherche au Gabon. En prenant donc en compte les préoccupations des producteurs, celles des administrations techniques, nous pourront mieux arrimer la recherche au développement de notre pays.»