Porteur d’un message du président Blaise Compaoré, le ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères et de la Coopération régionale burkinabè a été reçu par Ali Bongo Ondimba. Un message « de solidarité et d’amitié » qui vient conforter les relations excellentes non seulement entre les deux chefs d’Etat, mais également entre Libreville et Ouagadougou.
Au cours de leur entretien, le président gabonais et le ministre Djibril Bassolé ont abordé plusieurs sujets importants, notamment celui portant sur la visite prochaine de Blaise Compaoré au Gabon. Ils ont aussi évoqué les raisons du report du sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine qui devait se tenir dans la capitale du Burkina Faso, report dû à la question préoccupante de l’épidémie Ebola. Les deux hommes ont reconnu que l’évolution de cette maladie virale est devenue un souci majeur pour tout le continent, non seulement du point de vue sanitaire, mais également parce que l’épidémie constitue une sérieuse entrave à la libre circulation des personnes et des biens. Ce qui, fatalement, a des incidences sur le plan économique. A l’heure où plusieurs pays d’Afrique envoient des signaux porteurs d’espoir quant à leur développement, le terrorisme et les maladies dont la science semble avoir du mal à trouver un remède constituent de grands sujets d’inquiétude pour l’ensemble des populations du continent. Du point de vue du président Ali Bongo Ondimba et de son hôte, les leaders africains – qu’ils soient politiques, communautaires ou religieux – doivent se lever comme un seul homme pour élaborer des stratégies susceptibles d’éradiquer ce fléau dans les plus brefs délais.
