Les recalés du baccalauréat 2014, Jean Ping, la fièvre Ebola et les incompréhensions sur l'importation des voitures d'occasion vieux de plus de 3 ans, sujets qui animent ces temps-ci l'actualité locale, ont tous été revisités, jeudi 21 août par Alain Claude Bilie-By-Nze, le porte parole de la présidence de la République au cours de son traditionnel point de presse.
En complément de ce qui a déjà été dit par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba lors de la grande interview du 17 août sur Gabon Télévision, et défendu ci et là par quelques ministres, Alain Claude Bilie-By Nze, le porte parole de la présidence de la République, dans son traditionnel exercice de point de presse, est revenu sur les questions qui animent en ce moment l'actualité locale.
Ces questions sont les recalés du baccalauréat 2014, Jean Ping, la fièvre Ebola et les incompréhensions sur l'importation des voitures d'occasion vieux de plus de 3 ans.
S'agissant du premier point, le porte parole de la présidence de la République, a réaffirmé la décision prise mercredi en Conseil des ministres de ne céder à la pression des "recalés-grévistes du baccalauréat 2014" qui, depuis des semaines ont assiégé la place de la cathédrale Sainte-Marie.
Tout en affirmant que céder à la pression de ces élèves ne ferait que ternir l'image et la pertinence du baccalauréat gabonais, ce dernier a profité de cette rencontre avec la presse pour renvoyer les grévistes à leurs études qui débutent dans quasiment un mois.
Abordant la question politique, notamment celle liée au conflit entre Ali Bongo Ondimba et Jean Ping, le porte parole a appelé les populations gabonaises à ne pas percevoir le dernier cité comme un véritable adversaire politique du président de la République, d'autant plus qu'il a fait partie de l'équipe dirigeante au temps du défunt président Omar Bongo Ondimba.
Sur la question d'Ebola qui préoccupe en ce moment les Gabonais, en écho paroles du président de la République, le porte parole de la Présidence a affirmé que des mesures ont été prises par les autorités du pays pour protéger les frontières nationales.
Selon lui, « il ne s'agit pas non plus d'affoler les populations. Il s'agit de prendre des mesures préventives et complémentaires, par le biais des ministères de la Santé, des Affaires étrangères et des Transports. Pour l'avoir déjà connu, le Gabon a une certaine expertise concernant cette maladie ».
Quand aux véhicules importés illégalement dans le pays, la décision du gouvernement ne changera pas telle que l'avait annoncé Raphael Ngazouzet, le ministre délégué au transport, et l'éviction récente de hauts responsables relève de l'application de cette décision.
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