A l'encontre de la décision prononcée la semaine dernière par Léon Nzouba, le ministre de l'éducation nationale au cours d'une conférence de presse gouvernementale, laquelle réhabilitait les recalés du Baccalauréat dit "Bac 2" 2014 et ayant passé en 2013 le "Bac 1", le Conseil des ministres qui s'est tenu mercredi 20 août a annoncé que ces recalés n'auront pas droit aux attestations de réussite. Alors que les présidents de jury du Baccalauréat 2014 annonçaient déjà mercredi 20 août, leur décision de ne pas signer les attestations de réussite des recalés grévistes du Bac 2, le Conseil des ministres qui s’est tenu le même jour est venu appuyer cette décision, annonçant qu’auront droit aux attestations de réussite, les candidats ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10, à l’issue du premier ou du second tour de cet examen.
Une annonce qui exclut donc d’office, les recalés qui avaient réussi à obtenir du ministre de l’Education nationale, Léon Nzouba, qu’il les déclare admis avec une moyenne de 8/20.
Appelés "bacheliers de la honte" par les présidents de jury, leur admission sur fond de pression, avait été largement commentée et décriée par l’opinion publique qui voyait en la décision du ministre, une nouvelle dévalorisation du système éducatif gabonais.
« Le Baccalauréat n’est pas un jeu. Et il ne suffit pas d’aller se coucher sur le parvis de la Cathédrale Sainte Marie pour l’obtenir. Je trouvais honteux la facilité avec laquelle le ministre Nzouba, avait cédé à la pression de ces élèves. Aujourd’hui, je salue la décision du Conseil des ministres », a témoigné Aymeric Ngoma, fonctionnaire gabonais, au micro de Gaboneco.com
« Ce n’est que justice. Car nous devons inculquer à notre jeunesse les valeurs de travail et d’efforts. En cédant à la pression de ces élèves recalés, Léon Nzouba avait plutôt encouragé la paresse et le goût de la facilité », a déclaré Martial P., étudiant à l’Université Omar Bongo.
Retour à la case Terminale donc, pour ces élèves qui auront vécu un Baccalauréat 2014 à rebondissements…
