En sa séance du 20 août dernier, le Conseil des ministres a réaffirmé que l’admission au Baccalauréat se fait sur la base d’une moyenne supérieure ou égale à 10/20, conformément aux textes en vigueur.
Le Baccalauréat, session 2014, n’en finit plus de faire couler encre et salive. Après le Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec), le gouvernement vient de se prononcer sur cette question. En sa séance du 20 août dernier, le Conseil des ministres s’est dit opposé à la décision du ministre en charge de l’Éducation nationale de permettre l’admission des élèves sur la base d’une moyenne supérieure ou égale de 8/20. «Les attestations de réussite ne seront délivrées qu’aux seuls candidats au Baccalauréat, session 2014, ayant obtenu une moyenne minimale de 10/20 à l’issue des épreuves du premier et du deuxième groupe», affirme le communiqué final du Conseil des ministres. Autrement dit, précise ledit communiqué, «ceux des candidats n’ayant pas atteint cette moyenne minimale reprendront naturellement leur classe de terminale, conformément aux dispositions légales en vigueur».
Par cette décision, le gouvernement entend mettre fin au vaudeville né d’une réforme mal menée et qui a vu certains recalés mener une grève de la faim sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Libreville. Il s’agit, à en croire que le communiqué final du Conseil des ministres, de sauvegarder la crédibilité de notre système éducatif. «L’objectif de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025, requiert pour l’atteindre, la valorisation du capital humain national, notamment par une éducation de qualité et une professionnalisation de la jeunesse gabonaise, appelée à faire face à la compétition intellectuelle sous régionale, panafricaine et internationale induite par la mondialisation et l’indispensable intégration des États africains», s’est accordé à reconnaître le gouvernement au cours de son traditionnel tour de table.