Le conseil des ministres qui s’est tenu mercredi a décidé d’annuler le repêchage des recalés du Bac 2014 alors que l’affaire était considérée comme close et que le ministre de l’éducation nationale Léon Nzouba était passé à autre chose.
Le communiqué final du conseil des ministres a « désavoué » le Pr Léon Nzouba qui avait fini par obtenir le repêchage des 748 recalés du bac 2 détenteurs du bac 1. Ce communiqué final indique clairement que « le conseil des Ministres, ne peut tolérer toute initiative visant à dévaluer notre système éducatif ou toute décision de nature à décrédibiliser les diplômes gabonais dont la baccalauréat » avant d’ajouter que « le Conseil des Ministres décide que les attestations de réussite ne seront délivrées qu’aux seuls candidats au baccalauréat session 2014 ayant obtenu une moyenne minimale de 10/20 à l’issue des épreuves du 1er et 2ième groupe ».
Une vraie douche froide pour de nombreux recalés qui étaient sortis de leur mécontentement et de leur désespoir, un échec aussi pour Léon Nzouba qui s’était mis à genoux au sortir de la célébration de la fête du drapeau et qui s’était engagé à « sauver » les grévistes et leurs collègues. Il avait presque réussi.
Cette décision du gouvernement s’aligne clairement dans la logique du SNEC qui est monté au créneau plus tôt pour dénoncer un repêchage qui remet en cause l’éthique, la déontologie et la crédibilité du Baccalauréat gabonais.