« Octroyer à chaque famille entre 15 et 20 hectares de terre pour l’agriculture ou encore former 5000 jeunes aux métiers agricoles par le biais de stage dans des pays dont le secteur agricole est en avance sur celui du Gabon.» voilà quelques-unes des propositions faites par les organisations de la société civile (OSC) à l’endroit du gouvernement gabonais.
Présentes à Libreville à l’occasion du premier forum citoyen qui s’y est tenu du 13 au 15 août 2014, ces organisations qui se sont penchées sur la question de l’apport possible de l’agriculture dans la lutte contre le chômage, n’ont pas écarté les groupes agroindustriels de leurs réflexions. « Les sociétés agroindustrielles, notamment Olam, Siat-Gabon et Sucaf, devraient appuyer la création des plantations villageoises de palmier à huile, d’hévéa et la canne à sucre» ont-elles indiqué.
Au-delà de la question du chômage, le défi était, pour ces organisations, de renforcer leur crédibilité en tant qu’interlocuteurs et partenaires au développement du pays.
«Cet exercice nous a permis de démontrer que nous ne sommes pas en opposition à la politique du gouvernement mais nous venons en appui. Il donc est temps que le gouvernement accepte le fait que les organisations de la société civile sont des partenaires incontournables et que l’heure de la tricherie est révolue», a affirmé Hervé Omva Ovono, de l’ONG Initiative développement, recherche conseil Africa (IDRC-Africa.)