Depuis le parvis de la cathédrale Sainte Marie où ils sont en grève de la faim dite illimitée, les enseignants stagiaires des promotions ENI et CFIA 2013 ont sollicité l’intervention du président de la République.
En grève de la faim sur le parvis de la cathédrale Notre Dame de l’Assomption depuis le 14 août dernier au soir, les enseignants stagiaires des promotions 2013 de l’Ecole nationale des instituteurs (ENI) et ceux du Centre de formation des instituteurs (CFIA) réclament leur «intégration immédiate dans la Fonction publique» et «le paiement imminent de leur PIFE (Prime d’incitation à la fonction enseignante) 2014». A la faveur d’une déclaration faite sur leur piquet grève, les stagiaires ont réaffirmé leur détermination à lutter jusqu’à la satisfaction complète de leurs revendications.
Aussi, l’occasion leur été donnée d’interpeller le président de la République sur l’immobilisme de l’administration. «Nous sommes ici pour implorer Dieu de nous venir en aide, mais aussi en appeler à l’intervention du chef de l’Etat qui a dit qu’il ne sera heureux que lorsque tous les Gabonais le seront. Pourtant, il semble que ces propos ne concernent qu’une catégorie de Gabonais», a regretté Donald Peres Nguéma, porte-parole des grévistes que l’on estime à 917 pour les 2 promotions.
Si certains enseignants stagiaires ont laissé entendre que les autorités sont désormais à pied d’œuvre pour la régularisation de leur situation, ils disent attendre la matérialisation de ces rumeurs. Pour d’autres, plus sceptiques, l’indifférence affichée par les autorités depuis le lancement de leur mouvement de grève, démontrent que rien ne sera fait avant la prochaine rentrée scolaire. Pour l’heure, tous disent attendre l’intervention d’Ali Bongo ou du Premier ministre, Daniel Ona Ondo.