Une session d'échange et de travail sur le virus Ebola, organisée conjointement par l'UA et par des agences internationales lundi à Addis Abeba, a souligné la nécessité d'une approche multisectorielle au niveau de l'Union africaine dont le siège est situé dans cette même ville.
Cette réunion avait pour objectif de collecter des mises à jour sur la situation et les opérations en cours auprès des experts de santé, d'étudier énergiquement les succès et les difficultés enregistrés depuis l'apparition de l'épidémie, et de mettre en commun les instruments et mécanismes pour renforcer la préparation et à la réponse face aux catastrophes sanitaires en Afrique.
Le commissaire de l'UA aux Affaires sociales, Olawale Maiyegun, a souligné la nécessité d'intensifier les efforts communs pour faire face à cette crise.
Des diplomates des quatre pays affectés ont soumis des nouvelles informations et des mesures pour la lutte contre l'épidémie, tandis que d'autres ont exprimé leur solidarité et leur souhait de mettre les efforts en commun pour contenir l'épidémie.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à mettre en oeuvre une surveillance renforcée à l'égard des fièvres hémorragiques, et à renforcer la collaboration et la coordination transfrontalières.
L'Ebola, virus mortel, touche jusqu'à présent quatre pays d' Afrique de l'Ouest, à savoir la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et le Nigeria, et a causé plus de 1.000 décès dans ces pays, y compris des travailleurs de santé, depuis l'apparition des foyers de la maladie en mars.