Le rideau est tombé sur le festival de Masuku, édition 2014, ce dimanche livrant ainsi son verdict. Un seul prix a été décerné, celui du public. Et pour cette année, c’est « Siggil » d’El Hadji Dieng qui a été récompensé.
De cette dernière soirée, on retiendra nécessairement les applaudissements des cinéphiles amassés devant l’écran dressé au cœur de l’hôtel Apily pour la dernière séance de projection. Des applaudissements qui témoignent la reconnaissance des amoureux du cinéma de Franceville qui ont profité au maximum des nombreuses séances qui leur ont été offertes pendant quatre jours.
Sans feux d’artifice ni discours officiel, la cérémonie a eu l’effet d’une alliance entre l’organisation et les cinéphiles qui savent désormais que le festival reviendra chaque année car après la première édition personne ne croyait vraiment.
Quelques mots de circonstance. Celui de Nadine Otsobgho, la déléguée générale du festival, qui a réaffirmé l’engagement de l’organisation à faire vivre le festival. Danny Sarazin, la marraine du festival, a indiqué une nouvelle fois le fort potentiel de cette rencontre cinématographique qui montre des films en soirée et montre les trésors de la nature à travers un circuit touristique la journée. François Onana Mezui, le principal formateur de cette édition, a tenu surtout à rendre un hommage à Paul Minko, un réalisateur décédé il y a un peu plus d’un an. « Le cinéma gabonais et le festival de Masuku ne peuvent pas l’oublier », a-t-il lancé, ému. C’est au bout de cette dernière soirée que « Siggil » a été annoncé comme étant le vainqueur de cette édition.
Le festival de Masuku, Nature et Environnement, grandit « en âge et en sagesse » pourrait-on dire. L’expérience est belle. Elle va durer.