Après des semaines de trouble, les hôpitaux et centres de santé publics devraient reprendre un service normal dès cette semaine, les personnels ayant obtenu une garantie quant au paiement de la PIP.
Les hôpitaux et centres de santé publics devraient reprendre du service normal dès cette semaine. C’est grosso modo ce qu’ont décidé les agents de santé publique au terme de l’assemblée générale tenue le 15 août dernier au rond-point de la Démocratie à Libreville. Une décision qui fait suite aux avancées jugées positives dans les négociations entamées récemment avec la tutelle, en vue de l’obtention de la Prime d’incitation à la performance (PIP). Ce changement de ton de la part des syndicalistes de la santé est un vif soulagement pour les populations qui n’étaient plus reçues dans les institutions sanitaires publiques.
Ce sont donc les six (6) syndicats, notamment le Synas, le Synaps, le Synassa et l’Upsa qui ont décidé de suspendre le mouvement de grève initié le 6 juillet dernier. Selon le compte rendu fait par les leaders syndicaux à leur base, quelques difficultés et points d’ombre subsistent toutefois dans les négociations, et les syndicalistes n’appréhendent que très mal le suivi de ce dossier par le ministère de la Santé. Raison pour laquelle la présidence de la République se serait «accaparée du dossier en vue de trouver une sortie de crise immédiate», le paiement de la PIP devant vraisemblablement intervenir dans la période du 18 au 24 août prochain.
Toutefois, il a été demandé aux agents de dresser les listes des bénéficiaires, afin de faciliter ledit paiement. Loin d’être dupes, les agents ont quant à eux menacé de reprendre leur mouvement dès le 25 août, au cas où les promesses du gouvernement seraient une nouvelle fois trahies.