Pour réduire son déficit énergétique, le Gabon qui a initié des travaux d’envergure dans ce sens veut porter sa production électrique à plus de 1200 mégawatts d’ici 2020, afin de satisfaire la demande de la population.
Comptant sur son potentiel énergétique enviable à plusieurs égards, le Gabon qui entend atteindre le cap de l’émergence à l’horizon 2025, compte porter sa production électrique à plus de 1200 mégawatts afin de soulager la demande sans cesse croissante de la population qui continue d’éprouver d’énormes difficultés concernant l’accès à l’eau et à l’électricité.
Pour remédier à la situation, les pouvoirs publics ont initié plusieurs chantiers d’envergure, notamment la construction depuis janvier 2013, de la centrale hydroélectrique de l’Impératrice, la construction en cours de la centrale hydroélectrique de la province du Woleu Ntem,et le Grand Poubara dans la province du Haut Ogooué.
En effet, les deux premiers projets dotés d’un budget total de 34,200 milliards de Fcfa octroyés par la Banque africaine de développement, permettront en ce qui concerne la centrale hydroélectrique de l’Impératrice, de fournir l’électricité à la ville de Mouila et à Mandji dans la Ngounié, renforcer la desserte à Libreville, notamment la zone économique spéciale (Zes) de Nkok y compris dans les zones rurales.
Celle du Woleu Ntem, dénommée Fé2 comptera trois groupes hydroélectriques d’une puissance unitaire de 17,5Mw, soit 52Mw en vue de couvrir les besoins en électricité au nord du pays.
Le barrage de Grand Poubara dans la province du Haut Ogooué, dont les travaux sont financés par le gouvernement pour la construction d’infrastructures hydroélectriques dans le pays a, quant à lui, englouti près de 200 milliards de Fcfa.
Les travaux en cours d’achèvement permettront entre autres, de renouveler le réseau de transport, de raccordement et de distribution de l’énergie électrique. Et, de mettre un terme au prix élevé du kilowatt d’électricité, aux délestages intempestifs d’électricité, aux baisses incessantes de tensions, puis d’assurer une meilleure gestion et un suivi harmonieux de l’exploitation des ouvrages.