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2ième édition du Festival de Masuku : « Dakumba » et « Le peuple de la forêt » pour commencer
Publié le jeudi 14 aout 2014   |  Nouvelles du Gabon


Affiche
© Autre presse par DR
Affiche du Festival de Masuku


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Libreville - Deux films ont été projetés mercredi à l’occasion du lancement du festival de Masuku, 2ième édition. Le premier est « Dakumba », un film de Bacary Diallo et « Le peuple de la forêt » de Jean-Claude Cheyssial.

« Dakumba » ne fera pas revenir Bacary Diallo, mais il le fera nécessairement vivre. Le réalisateur burkinabé a été tué dans le crash d’Air Algérie en juillet dernier alors qu’il avait déjà envoyé son fil et annoncé sa participation.

Son court-métrage de 12’14’’ questionne le mystère de le visible et l’invisible. Il évoque la superstition et la croyance. Dans la région de Kayes au Mali, « Dakumba » désigne en même temps l’espace public et un rituel accompli par les enfants. Sorti en 2011, il rappelle un quotidien purement africain.

« Le peuple de la forêt » ne sera pas en compétition. Il fait partie des quatre fils de Jean-Claude Cheyssial qui seront offerts au public entre le 13 et le 17 août.

Le réalisateur est à l’honneur pour cette édition. « Le peuple de la forêt » est un documentaire de 50’. Il raconte la marginalisation à laquelle font face les pygmées, peuple d’Afrique Equatoriale connu pour sa grande culture et sa grande maîtrise de la nature. Ce peuple, à la fois marginalisé et opprimé par les peuples avec lesquels il cohabite, va-t-il survivre dans le temps ? Va-t-il disparaître avec sa science ? Telles sont les questions que posent le film.

Sorti en 2000, il reste actuel puisque la situation des pygmées est toujours actuelle et aussi parce que la lutte pour la protection de l’environnement ne peut finalement pas sa faire sans ceux qui en dépendent totalement comme ce petit peuple. Et puisque le Festival de Masuku s’intéresse à la nature et à l’environnement, il laisse donc une grande place à un tel film susceptible de relancer les questions peut-être oubliées.


SAM/AK

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