Dressant hier, au cours d'une conférence de presse tenue à l'hôtel Le Méridien Ré-Ndama, le bilan de l'éducation pour le compte de l'année scolaire 2013-2014, Léon Nzouba, le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement technique et professionnel, a annoncé que les recalés du baccalauréat session 2014 et ayant par ailleurs passé le baccalauréat dit "Bac 1" en 2013, seront repêchés.
L'annonce de cette mesure fera certainement le bonheur des nombreux recalés du baccalauréat session 2014 et par ailleurs en grève de la faim à la place de la Cathédrale Sainte-Marie de Libreville.
Le ministre de l’Education nationale, Léon Nzouba a décidé de repêcher bon nombre de candidats ayant échoué lors de la session 2014 mais qui avaient passé le Bac 1 l’année précédente.
La mesure concerne une centaine d'élèves ayant obtenu la note de 8/20 après cumulation de leurs résultats des baccalauréat dits "Bac 1 et Bac 2".
Une façon pour le ministre de montrer qu'il n'est pas indifférent aux préoccupations de la jeunesse gabonaise, notamment des grévistes de Sainte-Marie qui, depuis l'annonce des résultats du premier tour du baccalauréat 2014, n’ont cessé de protester et crier à l’injustice.
Outre cette annonce, Léon Nzouba a dressé le bilan de l'éducation, notamment des examens pour le compte de la même année scolaire 2013-2014, et porté un regard sur les perspectives du secteur pour le compte l'année à venir.
S'agissant des différents examens dont le Certificat d'Etudes Primaires (CEP), sur un total de 49.491 candidats, seul 17.006 ont pu décrocher ce diplôme, soit un taux de réussite de 34,36%.
Le Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC) a enregistré un total d'admis de 13.656 soit, un taux de réussite de 39,47%.
Les baccalauréats général et technologique avec respectivement 17.331 et 3568 candidats ont enregistré au premier tour un pourcentage d'admis de 13,50% pour le premier et de 18,78% pour le second. Les admissibles eux représentent des taux de réussite de l'ordre de 38,72% et 37,59%.
En terme de perspectives, de grandes réformes sont prévues pour le compte de l'année à venir pour rendre plus performant le système éducatif local et dynamiser les choix des élèves de sorte à faire évoluer ce système.