C’est à l’occasion de la récente visite du secrétaire général du Syndicat de la force ouvrière des secteurs des travaux publics (SYFO-TP) à Makokou que les agents de la Direction provinciale des TP de l’Ogooué-Ivindo ont dit leur mécontentement quant au traitement qu’ils subissent. Face à la lenteur des négociations avec le ministère de tutelle, les agents en fonction dans la capitale ogivine menacent…
A l’occasion d’une visite chez eux de Jean Florent Lewandja, secrétaire général de la coalition syndicale des TP, en compagnie de son secrétaire administratif et représentant national de la province du Haut-Ogooué, Donatien Iyorogolo, les employés du secteur des Travaux publics (TP) en exercice dans la province de l’Ogooué-Ivindo ont été informés de l’avancée des négociations entamées avec le ministère de tutelle depuis le 10 janvier 2013. Des négociations basées sur les points contenus dans le cahier des charges élaboré par l’organisation syndicale. Profitant de ce bref séjour des responsables syndicaux dans la province de l’Ogooué-Ivindo, les agents adhérents ont tenu à exprimer à la hiérarchie leur mécontentement quant au traitement auquel ils sont soumis.
En effet, au nombre de leurs revendications, ces travailleurs ont notamment évoqué les manquements qui entravent le bon déroulement des services à la Direction provinciale des TP dans l’Ogooué-Ivindo et particulièrement à Makokou. Des revendications qui ont principalement portées sur la disparité du traitement salarial. A en croire les agents, tous ne seraient pas logés à la même enseigne. Le salaire de base de certains serait bien en deçà de celui d’autres agents affectés au même service et aux mêmes tâches, soit par complaisance soit par mégarde de la part des responsables de la Direction provinciale.
Au cours de la séance de travail tenue à l’atelier de la Direction provincial (Makokou), les agents des TP de l’Ogooué-Ivindo ont également informé les responsables syndicaux des disparités inhérentes à l’octroi des primes, les licenciements jugés « abusifs », le gel des crédits sans qu’aucune justification véritable ne leur soit donnée. Pour les agents de la main-d’œuvre non permanente, le traitement souffrirait quasiment des mêmes violations. En effet, il apparaît que certains de ceux-ci, détenteurs de la carte d’assuré à la CNAMGS et à la CNSS, ne bénéficieraient pas de leur statut. Alors qu’ils étaient 13 agents déclarés, 6 seulement apparaitraient sur les listes officielles, les 7 autres ayant miraculeusement disparu. Là encore, sans explication des la part de la Direction.
Face à toutes ses revendications, et malgré la promesse des responsables syndicaux de veiller à la poursuite des négociations avec le ministère de tutelle, les agents des TP de Makokou ont indiqué le dimanche 5 janvier 2014 comme date butoir des pourparlers avec le ministère en charges des Travaux publics. L’entretien a également conduit à la mise en place d’un nouveau bureau SYFO-TP dans la capitale ogivine pour assurer le relai avec la base de Libreville.