Le Nigeria a confirmé dans la nuit de mardi à mercredi la mort d'un fonctionnaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Il s'agit de la troisième victime recensée dans le pays. La Guinée-Bissau a par ailleurs décidé de fermer ses frontières avec la Guinée voisine, le premier pays à avoir été touché par la maladie.
En Guinée, panique dans les hôpitaux
Dans les hôpitaux de Conakry, c’est la peur qui se lit sur tous les visages. Le personnel médical a payé un lourd tribut depuis l’apparition de la fièvre Ebola en mars, dans le sud du pays.
« On n’a pas de sécurité au travail ! En Guinée, ça n’existe pas, s’emporte une infirmière. Notre problème ici, c’est notre santé à nous, avant celle de la population, parce que si en tant que guérisseur, tu n’es pas toi-même protégé, il y aura forcément des problèmes ».
Au moins 25 membres du personnel médical ont perdu la vie en tentant de sauver des malades. Mais, fidèles à leur serment, les soignants continuent de faire face à leurs responsabilités : « Nos enfants, nos maris ont peur pour nous, explique une autre infirmière. Nous, nous sommes comme des soldats sur le terrain de combat : on ne peut plus reculer. Quand tu es devant un malade, tu ne peux pas le fuir. On a choisi ce métier et c’est pour ça qu’on est là. Sinon, l’hôpital n’a plus qu’à fermer ».... suite de l'article sur RFI