On savait bien que le combat entre le maire sortant, Bernard Apérano (par ailleurs secrétaire provincial du PDG), et le président du PDS, ancien maire de Port-Gentil, Me Séraphin Ndaot Rembogo, allait être des plus rudes.Mais ce " combat d’éléphants ", comme l'a qualifié une autorité provinciale, prend une tournure dramatique à mesure que l’on s’approche de la date fatidique du 14 décembre.Sur le terrain, certaines équipes de campagne semblent perdre leur sang-froid et injurient leurs adversaires. Comme ce directeur de campagne qui abandonne la description du projet de société de sa liste pour, entre autres, insulter l'adversaire et s’en prendre, sans retenue, aux personnes disparues.
L’autre jour, comme pour répondre à Ndaot qui, au cours d’un meeting, brandissait les difficultés d'élocution qu'éprouverait son adversaire, Apérano a tenu une causerie dimanche soir à Orovati, sur la route Marie Bouty, construite par l’ancien bâtonnier quand il était maire. L'objectif étant de montrer les manquements ayant conduit à la dégradation de ladite voie. Bernard Apérano a, en outre, qualifié son adversaire " d'usurpateur de terrains ", et promis d'apporter sa touche sur la route Marie Bouty.
Pourtant, des personnalités politiques de la province avaient appelé au calme et souhaité que la campagne se déroule sans heurts ni injures. De toute évidence, elles n'ont pas été entendues.